Paul Biya toujours introuvable : Mais qui pour le remplacer en cas de mauvaise nouvelle ?

Lomé Actu, 14 octobre 2024 – À 91 ans, Paul Biya n’a pas fait d’apparition publique depuis début septembre, alimentant les spéculations sur son état de santé. Face aux rumeurs croissantes, le gouvernement a finalement réagi mardi, annonçant dans un communiqué que le président camerounais se trouvait en Suisse et qu’il « rejoindra le Cameroun dans les prochains jours ».


mais il se pose également la question de la succession du président camerounais en cas de mauvaise nouvelle .

Lors d’une récente réunion du bureau politique du Social Democratic Front (SDF) à Yaoundé, Joshua Osih, président du parti, a exprimé ses préoccupations face à l’idée de remplacer le président Paul Biya par un successeur qui perpétuerait les mêmes pratiques.

Selon Osih, un « Biya bis » ne ferait que maintenir un système qu’il juge défaillant, sans apporter le changement profond nécessaire pour le Cameroun. Alors que la présidentielle de 2025 approche, les débats sur la succession de Paul Biya s’intensifient, et des spéculations se multiplient sur qui pourrait prendre le relais.

Osih a souligné que son parti n’est pas opposé à une coalition des partis de l’opposition, mais il met en garde contre une alliance qui ne se concentrerait que sur les hommes plutôt que sur les idées.

« Nous ne cherchons pas un homme providentiel », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de se rallier autour d’un programme politique clair et ambitieux qui réponde aux aspirations des Camerounais.

Pour lui, l’objectif doit être de proposer une véritable alternative politique, au lieu de se contenter de remplacer une figure par une autre sans remise en question du système en place.

Joshua Osih critique également la manière dont certaines coalitions politiques sont perçues, suggérant que ces débats sont souvent manipulés par le parti au pouvoir, le RDPC, qui en tire profit en détournant l’attention des vrais enjeux. Il appelle à une éducation politique plus approfondie des citoyens, exhortant les médias à jouer un rôle plus actif dans ce domaine.

Il conclut en soulignant l’importance d’unir les forces autour d’un projet commun, et non d’une simple lutte pour le pouvoir. Pour lui, le changement attendu au Cameroun ne viendra pas uniquement d’une figure nouvelle, mais d’une refonte complète du système politique actuel.

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